Ce restaurant a fermé.
Le nouveau bistrot des Batignolles
Il est des lieux où les bonnes vibrations vous enveloppent
dès l’entrée.
Parce que la déco y est travaillée sans chichis, parce que les suspensions à la
mode tamisent la lumière juste comme il faut et surtout car l’accueil
y est décomplexé.
Le Mercier, dernier néo-bistrot du quartier des Batignolles
fait sans conteste partie de ces lieux où l’on aime s’attabler. Encore faut-il que l’assiette
suive ! Ce soir-là, après un os à moelle sexy en diable, fumé au foin
et recouvert d’un jus de volaille brillant, place au foie de veau, un
traditionnel de la bistronomie aussi canaille que casse-gueule si la cuisson
tombe à côté. Mais aux fourneaux, le chef, Jeff, maitrise ses classiques… D’une
parfaite épaisseur (un bon centimètre et demi), l’escalope, caramélisée, est rosée et
fondante à cœur. Pour l’escorter sans l’effacer : un jus et une purée qui
versent là encore dans la gourmandise épurée. Nickel aussi les ris de veau, jus
au thym et champignons. En dessert riche et coquine, une mémorable île flottante
montée minute. Onctueuse comme jamais goûté !
Le reste de la carte est du
même acabit, elle vise juste avec du rustique rétro plat de bistrot et des
classiques réinventés avec une pointe de fantaisie. Pour faire couler tout ça sans
se tromper, laissez vous guider par Ryad qui maitrise une carte des vins
éclectique et originale avec de nombreuses références au verre. Autour de 30-35
euros à la carte.
Testé le 26/04/2016 (par Géraldine)
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